Les résultats des élections fédérales sont connus et les libéraux s’en tirent avec un gouvernement minoritaire. Comme les néo-démocrates et les verts ont tous deux fait campagne sur la promesse d’une couverture universelle des médicaments, il devrait y avoir suffisamment de volonté politique collective pour poursuivre sur la voie tracée par les libéraux.
À titre de rappel, cela comprend une liste des médicaments, une stratégie nationale d’achat et une couverture pour les médicaments coûteux pour les maladies rares. Comme prévu au départ, les provinces pourront choisir de participer ou non. Compte tenu de l’étendue de la victoire des conservateurs en Alberta et en Saskatchewan et du fait que des régimes d’assurance médicaments plus intéressants existent déjà dans certaines provinces, je m’attends à ce que plusieurs d’entre elles décident de ne pas participer. Cela réduira le pouvoir d’achat de celles qui adhèreront au régime.
Je crois toujours fermement qu’une liste nationale assurant l’égalité d’accès pour tous les Canadiens est un reflet important de ce que nous sommes en tant que nation, bien que cela serait compromis si toutes les provinces ne participent pas. Mais, fait encore plus important… Je crois que nous devons nous pencher sur la question des médicaments coûteux à l’échelle nationale. Peu d’entreprises sont en mesure d’assumer seules les coûts élevés des demandes de remboursement des médicaments, mais la répartition du risque à l’échelle du pays et la gestion de la liste contribueront à assurer la viabilité de l’assurance médicaments.
Nous avons beaucoup d’autres défis à relever dans notre système de santé, comme la pénurie de médecins dont j’ai parlé dans le dont j’ai parlé dans un blogue précédent. Dans un monde idéal, une bonne stratégie contribuerait à relever certains de ces défis.
Je demeure une éternelle optimiste.